Un film de Gregory Goodell
Avec : Aldo Ray, Linda Haynes et Geoffrey Lewis
Année : 1980
Durée :
Origine : VHSrip / VIP
Infos : http://www.imdb.com/title/tt0080902/
ÇA RACONTE L'HISTOIRE DE : Rachel, une jeune femme témoin d'un crime. mais très vite, elle en est accusée. Elle est rapidement jugée et condamnée à perpétuité. Elle est internée à la prison de Gates. Confrontée pour la première fois à la solitude et aux barreaux, Rachel est terrorisée. Mais à Gates, il existe une terreur bien plus grande, bien plus dangereuse : le docteur Kline. Un psychiatre obsédé par la réhabilitation des prisonniers. Il a ainsi obtenu de l'administration, l'autorisation de se livrer à quelques expériences...
POURQUOI IL FAUT LE VOIR ? Tout d'abord parce que ELECTRO-CHOC m'a, à l'époque, carrément révolté, en plus de me faire bien flipper. Parce que le titre anglais (HUMAN EXPERIENCE) est plus racoleur, quoique pas forcément plus juste. Que le film est sortit en salles sous le titre EXPERIENCES HUMAINES.
Parce que ELECTRO-CHOC est un drôle de film. Car il mélange autant le film de frayeur, le WIP (Woman In Prison) et le drame. Résultat, le film cherche souvent sa voie, la trouve rarement, mais parvient à toucher son public sans peine grâce à une ambiance malsaine... voire carrément sordide !
Parce que c'est interprété par Linda Haynes, qui est toute mimine, toute sexy (pas radine de ses charmes) et martyrisée pendant tout le film.
Parce que le film est suffocant, que le psy complètement cintré est terrifiant et qu'il va faire subir à la jolie Rachel des choses innommables (enfermée dans une cellule face à un cadavre pour tester ses réactions, ou avec des mygales, scorpions, etc.) dans le but d'en faire une humaine qui aura régressée au stade de l'attardée mentale.
Notons quand même que ELECTRO-CHOC joue plutôt la carte de l'horreur psychologique que celle de l'épouvante graphique. reste quand même que le film de Goodell est une rareté, typique des années 70, plutôt culottée et jusqu'au boutiste (malgré un twist finale ridicule avouons-le).
Un petit inédit, rare, à (re)découvrir !